Rencontre avec le premier neurologue
Je me présente à vous…
Cette anecdote a été publiée le 17 mai 2021 et je décrivais la première rencontre avec le premier neurologue consulté. Dans cette anecdote et plusieurs anecdotes, je décris beaucoup mes pensées comme un livre ouvert et ça m’a fait du bien. Encore aujourd’hui ça me fait du bien de me relire. 😊
Rencontre avec le premier neurologue
Êtes-vous prêts pour une autre anecdote? Moi, je suis prête! Où sommes-nous rendus dans mon «journal de bord»? Oui, je me souviens! Le rendez-vous avec le premier neurologue que j’ai rencontré. Sans surprise, c’est avec ce dernier que j’ai appris que j’avais fait une crise d’épilepsie.
Après cette annonce, le neurologue m’a prescrit un médicament. La première prescription de ma vie pour «apprivoiser» un problème permanent. Le premier médicament a été le Tegretol. À mon souvenir, il m’avait prévenu que ça ne modifierait pas grand-chose dans ma vie.
Sauf, lors d’une grossesse, il faudrait peut-être que je cesse de prendre le Tegretol. Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est la démarche à suivre parce que je n’ai jamais eu à poser cette question. Je me souviens que dans le temps, ce qui m’avait un peu secouée, c’était lorsque je voudrais des enfants, il faudrait que je prenne de l’acide folique. En tout cas, je crois bien que c’est cette substance.
Je ne me souviens plus à qui j’avais dit cette directive. Cette femme m’avait répondu : «Ben là, moi aussi, il va falloir que j’en prenne lorsque je serai enceinte, toutes les femmes enceintes doivent en prendre» Après réflexion, je ne sais pas à qui j’ai dit ça mais, une chose certaine, elle a su me rassurer. 😊
Par rapport à la prescription, je me souviens d’avoir eu une discussion avec ma mère. Elle me conseillait d’attendre avant de prendre le médicament. Ce conseil était pour voir si j’allais faire une autre crise. En réalité, elle voulait savoir si j’avais bien fait une crise d’épilepsie. Ma décision a été de prendre ce médicament sans attendre. Ma mère a respecté ma décision.
Avec recul et bien des années après tout ce que j’ai vécu, une chance que je n’avais pas écouté ma mère. C’est vrai qu’on l’aurait su assez vite que c’était bien une crise que j’avais faite. Une chance que j’étais ado, je n’écoutais pas mes parents. C’est une blague, j’étais sage comme une image. Je ne sais pas si c’est l’opinion de mes parents, mais j’aime bien le croire. J’en profite, car je peux l’écrire sans qu’ils me contredisent. 😊
Avec le début des médicaments, les rendez-vous annuels avec le neurologue ont commencé. Je ne sais pas pourquoi, c’est surtout avec le premier neurologue que j’ai des souvenirs loufoques des rendez-vous. La raison est-elle parce que c’était le premier neurologue? Avec les autres, j’étais habituée? On va dire que c’est pour ça.
Mozus! C’était difficile de garder mon sérieux lors des petits examens routiniers. Marcher sur une ligne droite. Je me disais : «Aïe, tu n’es pas policier et je ne suis pas saoule. Je ne bois pas du tout d’alcool». Réflexion d’aujourd’hui, si je buvais de l’alcool, je serais tout le temps saoule. Lorsque je bois juste de l’eau, je cale mon verre. Même du chocolat chaud, j’essaie de caler ma tasse, mais, après, ma langue est brûlée. Ça, c’est un autre problème. Donc, c’est bien que je n’aime pas l’alcool et que je n’en bois pas. 😊
Revenons à un autre examen! L’examen, bouger ensemble les index et pouces, me faisait penser à une boule disco. Lorsqu’il bougeait sa main près des yeux, je ne devais pas penser à la chanson Stayin’ Alive des Bee Gees. J’aurais chanté, dansé et ri devant lui. Après réflexion, j’avais peut-être une imagination très fertile ou les années 70 influençaient mes idées durant cette période.
Avec ce neurologue, j’ai vécu plusieurs premières fois. Entre autres, il y a eu les premiers rendez-vous annuels avec un spécialiste, les premières prescriptions et les premiers examens médicaux avec des appareils impressionnants comme un scan à résonance magnétique.
L’ordre chronologique de divers événements est un peu flou pour moi. Ça fait plusieurs années qu’ils sont arrivés. C’est une question sans réponse pour moi, mais, pour vous, je crois bien que je vais finir par vous raconter tous ces événements. Par exemple, le premier scan à résonance magnétique sera pour la prochaine fois!
Amicalement,
– Annick Perron